A Neulliac (56), un soldat de France se montre particulièrement motivé pour recruter de nouveaux membres, il s’agit de Bruno Bourdeau, adhérent de l’association depuis quelques années. Portrait d’un adhérent recruteur.

Qui êtes-vous Bruno Bourdeau ?
Pour me présenter succinctement, je suis un jeune retraité militaire de 65 ans, marié, père de famille nombreuse et grand-père multirécidiviste de 13 petits-enfants (de 17 ans à 7 mois)

Depuis 1979, j’ai consacré ma vie au service de mon prochain, particulièrement au service de l’Eglise. Après avoir été aumônier laïc 18 années dans un grand lycée catholique de 2500 élèves, j’ai rejoint le diocèse aux armées françaises en 2001 comme aumônier militaire et l’évêque aux armées, Monseigneur Le Gal m’y a ordonné diacre en 2009 parmi ma communauté militaire gendarmique de Rennes. Retiré dans le secteur de Pontivy, en Morbihan, je reste aumônier militaire bénévole jusqu’à mon dernier souffle, ce qui me donne la joie de célébrer encore des baptêmes et des mariages pour des militaires en activité ou encore de conduire des obsèques pour leurs parents.

Pourquoi avez-vous rejoint l’UNC ?
J’ai choisi de rejoindre ma section locale de l’UNC quand j’ai su qu’elle ouvrait une porte de « soldat de France » à ceux qui n’avaient pas effectué de campagne sur des théâtres d’opération.
Je connaissais déjà l’Union Nationale des Combattants pour avoir lu la vie de son fondateur le Père spiritain Daniel Brottier, lui-même ancien aumônier militaire durant la Grande Guerre. Une figure légendaire de la vie du front, forçant l’admiration et dont personne n’explique encore qu’il s’en soit sorti vivant alors que sa soutane était toute trouée d’impacts de balles. Je fais partie de ces aumôniers militaires qui le gardent comme grand-frère modèle au fond du cœur.

Quels sont vos arguments de recruteur d’UNC ?
L’essentiel de mon ministère est quand-même au service de l’ensemble paroissial de Pontivy. C’est ainsi que je réponds à des demandes de sacrements pour des militaires de l’escadron 15/3 de Gendarmerie Mobile de Pontivy, des civils dont le défunt grand-père avait servi en Afrique du Nord, ou encore des civils arrivés au terme de leur contrat militaire avec le Ministère des Armées.

Chacun aura compris que tous ces contacts sont des réelles facilités pour moi pour proposer l’adhésion à l’UNC en soulignant : la mémoire aux anciens, l’amour de la patrie, la fraternité des sections. Chacun se sent libre d’y adhérer comme d’en repartir. Je ne connais aucune de mes recrues qui ait quitté l’UNC. Point d’orgue pour finaliser les adhésions, j’offre, sur mes deniers propres, la cotisation UNC de la première année pour goûter à tous les avantages énumérés. Mon dernier recrutement est un béret rouge et son épouse que j’ai mariés entre deux confinements de 2020.

Conclusion
L’UNC a encore de beaux jours devant elle de par les valeurs qu’elle promeut. A chacun de ses adhérents la coresponsabilité de recruter, selon ses talents et ses charismes,

Mme Christiane Guarch